L'orthographeBonjour,
Voici quelques petites règles d'orthographe qui vous aideront pour vos RPS.
Merci à Salvatore pour cela et d'autre aide seront rajouté avec le temps.
Vous trouverez sur ce
lien les 40 règles de bases de l'orthographe. Nous, nous n'en avons mis que certaines.
A ou À ?
Il y a une pomme à manger : est-ce que c'est un verbe ? Il y avait une pomme à manger, il y aura une pomme à manger, donc oui, vu qu'il est conjugable. Du coup on met sans accent.
La pomme est à toi : est-ce que c'est un verbe ? La pomme est avait toi, la pomme est aura toi. Aucun sens à ces phrases, donc avec un accent grave car c'est pas un verbe, par élimination.
S ou C ?
Ces pommes sont pour moi : pronom démonstratif, on pointe du doigt pour désigner les pommes en question.
Ce sont ses pommes : pronom possessif, il ou elle possède les pommes, ce sont les siennes.
On peut parfois mettre celui de son choix si on montre les pommes si elles sont éloignées et dans les bras de quelqu'un d'autre en vue.
C'est ma pomme : "C" est un raccourci de "cela", c'est également démonstratif, cette pomme-ci est la mienne, celle que je vois juste là.
La pomme s'est fait manger : le "s" accompagne le verbe "être" en tant que forme pronominale, il est le diminutif des autres compagnons de verbe comme "te", "me", ou "le". On pourra ainsi dire "la pomme m'est réservée", "la pomme t'est destinée" ou encore "délicieuse ? Cette pomme l'est sûrement je pense". Mais pour éviter ça, on peut opter pour du passé composé "la pomme a été mangée".
En règle générale le "C" sera très souvent démonstratif, à vous de voir si la situation demande une désignation du doigt ou l'exécution d'une action. "Il s'est fait punir", est-ce qu'on désigne quelque chose ? Non, on parle d'une action qui dure. "C'est une lourde punition" est-ce qu'on parle d'une action ? Non, la punition est là, on ne fait que la désigner.
Ou/où ?
Où est ma pomme ? : on parle d'un lieu, donc avec un accent grave. Je veux savoir dans quel endroit elle se trouve, donc "où".
C'est ma pomme ou la tienne ? : on parle pas de lieu cette fois, c'est une opposition entre deux éléments, à savoir "moi" et "toi", donc "ou" sans accent.
N'essayez pas de retenir avec "mais ou et donc or ni car", vu que cette phrase évoque un lieu, on aura tendance à mettre "où" alors que c'est pas du tout la même chose.
Tout ou tous ?
C'est un débat qui fait souvent rage dans les cours d'école, on ne sait jamais quoi mettre.
Il s'agit ici de CLASSES de mot, comme il y a les verbes, les pronoms, les déterminants, les adjectifs, les adverbes.
Ma pomme est à tout le monde : ici "tout" fait partie du C.O.I., soit "à qui" ou "à quoi". Ici il désigne un mot au masculin "monde" donc il restera normal.
Ma pomme est à vous tous : même classe, C.O.I., sauf que là ça désigne plusieurs éléments, le "vous" est de toute façon pluriel dans la conjugaison, donc on met un "s" quand c'est au pluriel.
Ma pomme est toute sale : ici il s'agit d'un ADVERBE, il est donc quasiment invariable. Vous pouvez d'ailleurs le remplacer par "tout à fait" ou un autre adverse classique en "-ment" comme "absolument". La seule chose qui différencie "tout", "toute" et "toutes" ici, c'est le genre féminin singulier ou pluriel, ou masculin, donc pas de "tous" ici.
Il y a cependant des exceptions qui n'entrent dans aucune règle car il s'agira de noms indépendants, "un tout" désigne "un ensemble", "un groupe", du coup comme on mettra "groupes" au pluriel, on dira des "touts".
En règle générale on met "tout" en cas de masculin derrière, "tous" en cas de masculin pluriel, "toute" en féminin et "toutes" en féminin pluriel.
Certains mots prennent toujours -s à la fin
Substantifs et adjectifs : Brebis, concours, corps, cours (d’eau ou leçon), décès, discours, fois, frais, jus, lilas, mois, parcours, pardessus, pays, plusieurs, poids, pois, printemps, progrès, puits, repas, secours, souris, succès, talus, temps, univers, velours.
Adverbes : Ailleurs, alors, d’ailleurs, après, dedans, dehors, dessous, dessus, longtemps, moins, néanmoins, parfois, puis, quelquefois, toujours, volontiers.
Prépositions : Envers, vers.
Conjonctions : Dès que, tandis que.
la l’a / l’as là
Règle 1 : Différenciez : la + temps simple ; l’a + temps composé
Exemples la + temps simples : Il la mange. Il la boit. Nous la mangeons. Nous la buvons.
Exemples l’a + temps composé : Il l’a mangée. Ils l’ont mangée. Tu l’as bue. Nous l’avons bue. Elle l’a vu. Elles l’ont vu
Règle 2 : on utilise là quand on peut remplacer là par ici.
Exemples : Reste là ! Reste ici ! « Madame n’est pas là ! » (Madame n’est pas ici !). « Passe par là ! » (Passe par ici !). Elle est restée plantée là (ici).
leur / leurs
Règle 1 : Je mets au singulier et, si je peux remplacer par lui, leur est un pronom invariable.
Exemples leur invariable (suivi d’un verbe) : Je leur donne à manger. Je lui donne à manger. Il le leur dit. Il le lui dit.
Exemples leur au singulier (suivi d’un nom) : Leur ami va arriver.
Règle 2 : leur n’a pas de féminin
Exemple : Leur maison a brûlé.
Règle 3 : si on ne peut pas remplacer par lui leur s’accorde
Exemples leurs au pluriel (suivi d’un nom) : Leurs amis vont arriver. (impossible de dire « Lui amis vont arriver » ! donc accord). Leurs affaires vont bien. (impossible de dire « Lui affaires vont bien » ! donc accord)
Règle 4 : leurs précédé de les s’accorde.
Exemple : Ils ont reconnu les leurs.
on / on n’
Règle 1 : Pour distinguer on de on n’ , il suffit de mettre le verbe à une autre personne pour voir s’il est à la forme négative ou positive.
Exemples on : On entend du bruit (nous entendons du bruit). On entend mal (nous entendons mal) On entend bien (nous entendons bien). On allume le feu (nous allumons le feu).
Exemples on n’ : On n’entend pas (nous n’entendons pas). On n’entend guère (nous n’entendons guère). On n’entend plus (nous n’entendons plus). On n’allume jamais (ils n’allument jamais).
ou / où
Règle 1 : Si je peux remplacer par « ou bien », j’écris ou ; sinon, j’écris où.
Exemples ou : C’est toi ou lui (C’est toi ou bien lui). Une pomme ou une poire (Une pomme ou bien une poire).
Exemples où : Où vas-tu ? Ou bien vas-tu ? (impossible). Où veux-tu en venir ? Ou bien veux-tu en venir ? (impossible). La source où buvaient les troupeaux est tarie. La source ou bien buvaient… (impossible).
peu peux / peut
Règle 1 : J’écris peu quand ce mot signifie « pas beaucoup ». Autrement, c’est le verbe pouvoir : peux, peut
Exemples peu : J’ai peu d’argent en poche. Il est très peu bavard.
Exemples verbe pouvoir : Tu peux venir avec moi. Je peux t’aider. Il peut t’aider ?
quand / quant / qu’en
Règle 1 : on utilise toujours quand, sauf devant à, au, aux (quant)
Exemples quand : Quand serez-vous à Genève ? Quand je pars en Italie, j’emporte des lires.
Exemples quant : Quant à toi, tu ne perds rien pour attendre. Quant aux lettres écrites, elles seront classées. Quant au corbeau de la fable, il fut bien attrapé.
Règle 2 : Qu’en est suivi d’un verbe et le en signifie « de cela »
Exemples : Qu’en penses-tu ? Qu’en est-il de ta récente demande ? Il faut se moquer du qu’en-dira-t-on.
quel / quelle, quels / quelles, qu’elle / qu’elles
Règle 1 : Quel, quels, quelle, quelles sont accompagnés d’un nom.
Exemples : Quel train prends-tu ? Quelle règle difficile ! Quels beaux discours avons-nous entendus ! Quelles idées lui mets-tu dans la tête ?
Règle 2 : qu’elle et qu’elles sont suivis d’un verbe.
Exemples : Il ne faut plus qu’elle sorte seule. Je me rends bien compte qu’elles feront ce qu’elles veulent.
si / s’y / -ci
Règle 1 : Lorsqu’on peut conjuguer : s’y. Autrement toujours si, sauf quand on peut désigner quelqu’un ou quelque chose : -ci + la note si de la gamme : do – si – la – sol…
Exemple si : Si je peux… Tu es si grand !
Exemple s’y : il s’y rend. Je m’y rends !
Exemple –ci : celui-ci, ci-dessous. Comme ci, comme ça.
Pluriel général des noms et des adjectifs (-s, -x, -z)
Règle 1 : en général, on forme le pluriel des noms et des adjectifs en ajoutant s ; s’ils sont déjà terminés par -s, -x ou -z , ils ne changent pas au pluriel.
Exemples : Un classeur, des classeurs. Un livre, des livres. Un tapis, des tapis. Une noix, des noix.
Pluriels particuliers : Un aïeul, des aïeux. Un ciel, des cieux. Un oeil, des yeux.
Pluriel des noms en -ail
Règle 1 : Ils prennent s au pluriel.
Exemples : Un rail, des rails. Le détail, les détails.
Exceptions : Un bail, des baux. Un corail, des coraux. Un émail, des émaux. Un soupirail, des soupiraux. Un travail, des travaux. Un vantail, des vantaux. Un vitrail, des vitraux.
Pluriel des noms et des adjectifs en -al
Règle 1 : Ils forment leur pluriel en -aux .
Exemples : Un cheval de labour, des chevaux de labour. Le journal de midi, des journaux de midi. Un ordre spécial, des ordres spéciaux. Un lever matinal, des levers matinaux.
Exceptions : Un bal, des bals. Bancal : des tabourets bancals. Un carnaval, des carnavals. Fatal : des événements fatals. Un chacal, des chacals glacial : des vents glacials. Un festival, des festivals natal : les pays natals. Un récital, des récitals naval : des chantiers navals. Un régal, des régals.
Pluriel des noms en -au / -eau / -eu
Règle 1 : Ils prennent x au pluriel.
Exemples : Un étau, des étaux. Un bureau, des bureaux. Un enjeu, des enjeux. Un vœu, des vœux.
Exceptions : un bleu, des bleus. Un pneu, des pneus.
Pluriel des noms en -ou
Règle 1 : Ils prennent s au pluriel.
Exemples : Un clou, des clous. Un trou, des trous.
Exceptions : Un bijou, des bijoux. Un caillou, des cailloux. Un chou, des choux. Un genou, des genoux. Un hibou, des hiboux. Un joujou, des joujoux. Un pou, des poux.
Féminin des adjectifs en -et
Règle 1 : Les adjectifs terminés par -et forment leur féminin en -ette
Exemples : Un directeur muet, une assemblée muette, un calcul net, une entrée nette, mon frère cadet, ma soeur cadette.
Exceptions : Un plaisir complet, une joie complète, un garçon discret, une fille discrète, un plan concret, une idée concrète, un ouvrier inquiet, une aide inquiète, un code secret, une sortie secrète.
Verbes terminés par -é / -er / -ez ; -i / -is / -it ; -u / -us / -ut
Règle 1 : -i ou -u c’est le participe passé précédé de l’auxiliaire
Exemples : j’ai nourri, j’ai vu.
Règle 2 : -is ou -us c’est je ou tu sans auxiliaire.
Exemples : je nourris, tu vis, je reçus, tu ris.
Règle 3 : -it ou -ut c’est il sans auxiliaire.
Exemples : il nourrit, il vit, il reçut, il rit.
Règle 4 : Quand je peux remplacer par vendu j’écris -é :
Exemple : Il a mangé (Il a vendu).
Règle 5 : Quand je peux remplacer par vendre j’écris –er.
Exemple : il laissa tomber (Il laissa vendre).
Règle 6 : Quand je peux remplacer par vendez j’écris –ez.
Exemple : Vous dansez (Vous vendez).
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